Encore aujourd'hui je ne sais pas ce qui me fait espérer qu'on voit les choses comme moi. Espérer? En fait non.
Éloïse ne voyait pas, de toute évidence, les choses de la même façon. Et à chaque fois que quelque chose me donnait à penser qu'il y avait une "lueur d'espoir" pour qu'elle se comporte comme je le concevais moi-même je me sentais mieux. Même après notre rupture. Pourquoi?
Elle m'a déjà raillé parce qu'il lui a semblé que je me prenais pour son sauveur. Je suis de ceux qui pensent qu'on ne fait pas quelque chose pour quelqu'un contre sa volonté, mais il est tout à fait vrai que j'éprouvais un besoin quasi viscéral de lui faire entendre raison. Ma raison. Lui "faire entendre raison"? Non. Plutôt une méthode pour entrer en contact avec elle, en quelque sorte. J'ai cherché, moi, dans mon coin. J'ai tenté d'aller où elle se trouvait, malement, parce que je n'avais pas de plan, ni de mode d'emploi. Je me suis écrasé. Plusieurs fois.
Aujourd'hui, cette maudite question tourne dans ma tête comme les aiguilles d'une montre à gousset ancienne. Une montre qui fait tic tac... Une montre bien huilée mais qui va s'arrêter un jour prochain parce que personne ne l'aura remontée. Et j'ai peur que les choses s'arrêtent pour moi sans que j'ai compris. Sans rien d'autre.
Pourquoi vouloir plier quelqu'un toujours à son propre point de vue?
Non... La question est Pourquoi moi je me sentais mieux lorsqu'Éloïse semblait prendre une direction que je comprends? Ou... que j'accepte.
Parfois je me demande si le plus dur au lieu d'accepter une rupture, n'est pas plutôt d'accepter la réponse à cette question.
Ne t'inquiètes pas Franck, c'est bientôt fini.
Je le sais, et c'est cela qui me fait peur... parce que je suis un peu comme le Petit Prince, je ne renonce jamais à une question une fois que je me la suis posée.
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