Je me souviens avoir eu une discussion avec mon grand frère quand j'étais plus jeune. Vers l'age de quatorze ans je me souviens juste après une publicité lui avoir dit très péremptoirement (mais sans certitude, comme pour lui demander son avis indirectement) que réellement, pour que dans un couple, pour que les deux s'aiment pareil, de la même façon... au niveau des probabilités, il était pratiquement impossible que ça soit faisable dans la vraie vie.
Pratiquement impossible.
Plus j'avance dans la vie, et plus je trouve que j'avais raison.
Et c'est exactement pour cette raison que les histoires d'amour sont toujours à la fois très compliquées et uniques.
C'est pour cela qu'on devrait finalement toujours se garder de parler des histoires d'amours des autres.
Il y a toujours de très infimes probabilités pour que les histoires d'amour des autres soient comme les nôtres.
Et pourtant. Il y a souvent des répétitions inaliénables entres toutes.
Et aussi, on trouve toujours, toujours le moyen de conseiller l'autre avec un super conseil que l'on avait oublié juste avant. Comme par hasard.
Je pense à la personne mature qui se garde de tout conseil, de toute phrase et de toute méthode à l'attention de son ou sa meilleur(e) ami(e), par maturité ou par sagesse. Et je ne peux pas m'empêcher d'y voir pourtant un peu de je-m'en-foutisme. Je ne sais pas pourquoi.
Mon frère m'a répondu que oui. C'était rare. C'est beau mais c'est rare.
Alors on a revu à la baisse nos exigences.
Trop. Je me demande toujours quand ça sera trop.
Trop. Je me demande toujours quand ça sera trop.
Je croise beaucoup le mot "péremptoire", ces temps-ci. Toi, péremptoire ?... Hmmm. Ouais. Bon. Bref.
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