lundi 24 janvier 2011

Non il n'y aura pas d'autres conclusion.

Franck est colérique. Comme cet enfant détestable qui, dans sa poussette, secoue les bras hystériquement en exigeant sa portion supplémentaire de gâteau, Franck, lorsqu'il sent la roue tourner et qu'il entre dans une colère incompréhensible pour lui, prend les devant en exécutant spectaculairement ce qu'il appelle lui-même un suicide social.
Il secoue les bras de façon hystérique en attendant qu'on accède à ses exigences (lesquelles restant encore à ce jour probablement inconnue de lui même).

La psychologie peut aider certains parents à comprendre les caprices de leurs chérubins. Mais Franck sait très bien, même s'il n'a pas d'enfant, que parfois (la vie est ainsi faite) un bonne fessée remet les pendules à l'heure.
Le châtiment corporel, en voilà un débat très intéressant. Et pendant que tout le monde se met à tergiverser sur le bien fondé ou non de ces châtiments, Franck, lui n'a pas la solution à son problème. Et il gesticule encore des bras et son hystérie se fait de plus en plus violente. Alors il lève la tête et regarde ses parents et les voit occupés à parler à leurs amis du sujet sus-mentionné pendant que lui s'épuise dangereusement dans son caprice, assis dans sa poussette un peu trop petite. Il regarde ses bras et songe à la mécanique incompréhensible qui l'a conduit là. Il regarde une dernière fois maman et papa.
De sa main la plus agité il se met une bonne claque. Il est sonné. C'est douloureux au point qu'il voit les étoiles tourner autour de sa tête. C'est douloureux oui, mais ici il ne mourra pas d'épuisement d'avoir battu des bras trop longtemps sans savoir pourquoi.
Le châtiment corporel, oui... c'est peut-être un débat qui a court. Dans un autre univers.

L'enfant Franck.

Non. Il n'y aura pas d'autres conclusion. Arrêtons là.

4 commentaires:

  1. Chez les enfants, enfin les touts petits qui n'ont pas encore la parole, le caprice est nourri par deux choses : la non satisfactions d'un besoin et l'impossibilité d'exprimer ce besoin. Le caprice se construit alors sur le désir, l'insatisfaction et la frustration.

    Face à cela, l'arrêt de la communication (volontaire ou contrainte par le châtiment corporel) ne peut en aucune manière constituer une réponse satisfaisante....

    Donc non, on n'arrête pas là !

    (si je peux me permettre....)

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  2. Tu as mal lu Sam... Pour Franck, dans sa poussette, nul débat. Franck veut juste arrêter de gesticuler. Et une quelconque discussion sur le bien fondé des chatiments corporels n'est définitivement pas au programme de Franck.

    Pour Franck ce n'est pas négociable.

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  3. Ce que j'aimerai avoir surtout mal compris, c'est ton Arrêtons là...

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  4. Je pense que Franck serait bien incapable d'aborder un quelconque sujet qui puisse éveiller la passion au point de craindre ou non de comprendre quelque chose. Si c'est le cas, ce n'est pas dans son intention.

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