lundi 23 mai 2011

C'est pas réservé qu'aux nanas enceintes de vouloir des fraises des bois en plein hiver. Moi aussi je suis capricieux merde



Parce que c'est pas parce que t'es une fille que tout ce que tu fais tu le fais au nom de l'égalité des sexes, parce que tu te sers aussi de tes seins comme agent de change contre un service rendu à ta nation, et que si j'ai bien fais brillamment mes études de droit j'aurais le pouvoir de juger la solidité de la fermeture éclaire de ta robe un peu trop courte pour te donner un alibi solide.

Je m'apprête à déclamer un poème en l'honneur de tes fesses magnifiques mais je t'imagine songer à toutes les saloperies que je ferais avec pendant que tu t'amènes vers moi. Alors je me tais et j'ai la trique. Et ça, tu sais. Je me la joue, j'essaie d'avoir de la conversation, j'essaie de ne pas penser avec ma bite. Toi par contre tu te laisse tout le loisir d'y penser. Et voilà que je me retrouve à faire tout le travail. Tu te contente de glousser çà et là.
Et encore.
Tu te contentes d'écouter, sans rien dire, baignée dans la suffisance de tes atouts tirés à quatre épingles. Tu fais formidablement bien acte de présence. Une main sur mon avant bras de temps en temps. Je me dis que l'affaire est dans le sac quand tes petits yeux de biche se posent sur moi pour la ixième fois.
J'ai un peu épuisé toutes mes ressources en matière de discussion solo alors si tu pouvais me donner un coup de main ça serait sympa. Génial, quelle bonne idée, une clope. Ok. On sort. Tu me demande ce que je fais dans la vie. Je te réponds et je te demande ce que tu fais dans la vie. Tu me réponds. J'ai bien remarqué ta démarche sexy, t'inquiètes.
En temps normal je dis pas, ça aurait surement suffit, mais là vois-tu, à l'instant, je viens d'en avoir marre de faire tout le travail et d'être payé en matage de nichon. Je te vois supposer trop évidemment que ton cul devrait suffire pour me chopper et je sais pas, ça me gonfle. Je te regarde pendant ce temps et tu sembles attendre que je dises un truc (drôle de préférence, pour ne pas te faire fuir). Alors je te dis que j'ai ici des potes que je n'ai pas vu depuis longtemps et que comme il ne faut pas que je rentre tard je retourne les voir. Mes potes je les vois souvent en vrai. Je veux juste pas te dire que je suis en pleine crise existentielle tout de suite.

Je t'imagines te demander ce qui a merdé puis comme tu ne sembles pas en être à ton premier plan ça va aller. Tu me souris, tu me dis Ouai, à tout à l'heure mais on sait bien que non.

C'est vrai, je ne vais pas rester. Pas après avoir laisser échapper des yeux de chatte et un cul comme le tien. Ne t'offusques pas s'il te plait. Si je te réduis à cela c'est bien parce que tu es venu à moi sans rien d'autre.

Je vais encore devoir me masturber ce soir.

3 commentaires:

  1. "J'ai un peu épuisé toutes mes ressources en matière de discussion solo ..." Un moment de grande solitude ... merci pour ce post, j'ai vraiment rigolé en me levant le matin

    @Rayondargent (on_na_pas_d_comptes_ke_sur_gmail)

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  2. "Parce que c'est pas parce que t'es une fille que tout ce que tu fais tu le fais au nom de l'égalité des sexes" :-). J'aime. Et le titre aussi. Le féminisme est un truc à réinventer, hein ? Mais bon, personnellement, ne ne m'attellerai pas à cette tâche : j'ai la flemme... et j'aime pas les femmes, même si je ne laisserai jamais aucun mec maltraiter une gonzesse (plutôt crever) (ouais, je préfère les pourrir moi-même) (je sais pas si c'est clair ce que je dis, mais c'est un peu comme quand tu insultes ta mère tous les jours mais que tu te sens prêt à tuer le premier pékin qui en ferait autant que toi - je sais que tu comprends).

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