mardi 31 mai 2011

On a toujours 15 ans quand on meurt d'amour.


Parce qu'on meurt toujours bêtement.
Parce qu'on ne comprend jamais tout à fait.
Parce qu'on s'est toujours senti vraiment vivant juste, tout juste avant.
Parce que le temps n'existe pas.
Parce qu'on croit en son avenir sans pouvoir le prendre entre les doigts.
Parce que ça semble insurmontable.
Parce que tout ça nous semble etre la fin du monde et qu'elle l'est un peu.
Parce que juste avant on se croyait fort de toutes nos expériences, et qu'alors, elles ne servent à rien en réalité.
Parce qu'on fini parce vouloir se rendre sourd de musique parce que c'est tout ce qu'il reste.
Parce qu'on jonche le sol. Tout ça, comme quand on a quinze ans, et que le temps s'est sans doute arrêté.
Ici.

4 commentaires:

  1. Je ne suis pas tout à fait d'accord.... mais bon, peut être tout simplement qu'on n'a pas eu les mêmes 15 ans.... sourire....

    Mais là, j'ai pas du tout envie de faire chier, parce que ce texte est magnifiquement doux amer...

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  2. Pour tout t'avouer, non. à quinze ans je ne suis pas mort d'amour. J'en ai en fait reçu. Un cadeau sincère qui me donne encore aujourd'hui des leçons.
    Alors quoi de plus logique d'avoir aujourd'hui plus que quand j'avais quinze ans l'impression de sentir vaciller parfois mon existence juste au bout des doigts?

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  3. A quinze ans on n'est pas encore vraiment vivant... Enfin, je crois. Même si c'était pas mal, hein.

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  4. C'est probablement pour ça qu'on a l'impression que c'est toujours plus facile de mourir à 15 ans...

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