vendredi 11 mars 2011

Je ne suis pas mauvais... je suis juste dessiné comme ça.

Petite Fleure pose son cul sur un vieux canapé sans forme pendant que Franck lui sert un verre qu'elle prend avec plaisir. Il flotte ici une odeur de permission considérablement intensifiée par le soleil d'un bel après-midi. Une vodka pomme à température ambiante en attendant qu'au détour de la conversation l'alcool fasse son petit effet.
Adonis est parti en laissant à Franck un petit quelque chose. Bonne journée mec. Franck jette un coup d'oeil sur le compact disque qui semble lavé de tout soupçon, blanc comme neige. Ivre qu'il est d'alcool et autre, il cherche l'objet de ce petit quelque chose le long des jambes exquises de petite Fleur puisqu'elles se trouvent dans la continuité de son regard. Et comme c'est l'été, mais comme elle est pudique, elle les a couvertes... de bas résilles. Avachie dans le sofa, elle s'encre au sol, jambes écartées, grâce à des talons incroyables qui viennent se planter au sol.
Une musique un peu rock vient cracher dans les enceintes l'histoire d'un roi pourpre et ça semble mettre petite Fleure en émoi puisqu'elle entame un sujet de conversation des plus intéressants. Les femmes, et Franck et elle aussi. Franck prend sa carte bleu et du papier disposé à côté du compact disque et entame sa petite cuisine alors qu'il l'écoute.
Le plaisir érotique n'a de limite que le corps, enchaîne Franck, puisqu'il semble que c'est bien là que petite Fleure voulait en venir. Encore faut-il l'avoir vidé de ses propres à priori. Elle acquiesce en sortant deux cigarettes. Franck lui donne la pochette du disque laser puis allume sa clope en attendant que petite Fleure reprenne où elle en était. Il la regarde plonger le nez dans ses idées et pense que bien entendu, elle est de cet avis. Il y a des femmes qui entreprennent merveilleusement leur conditions d'être de chair et de sang et petite Fleure en fait parti. Elle n'a pas besoin d'expliquer plus avant ses propos qui passent en général par les pores de sa peau. Comme pour illustrer son propos, en jetant la tête en arrière, elle se caresse les cuisses. On fait tous ça lorsque l'on sent une volupté très violente gagner son corps.
Petite Fleure fait partie de ses femmes qui veulent être apprises avec attention. C'est dans ce but qu'elle se révèle, avec un brun de malice, en observant Franck qui regarde ses photos de nus. Elle veut son point de vue, à lui. Franck se sent un peu comme un maître d'école, autorisé à administrer des corrections à l'envie, s'il juge cela nécessaire.

La discussion tourne autour du plaisir et se laisse choir lorsque Franck baisse la tête à nouveau au dessus du disque de Lisa Ekdahl. Il s'allonge et renonce à toute argumentation. Lui vient un mot en bouche, qu'il laisse échapper lentement. Le plaisir.
Elle porte son doigt à sa bouche pour ne pas perdre les dernières gouttes d'alcool et commence à lui parler d'elle. Elle s'allonge à côté et leur allume à tous deux une énième cigarette. Franck la flatte sur son haut à fleur et n'oublie pas le bas, dont elle doit probablement être assez fière. Elle doit être entrain de rougir puisqu'elle est un peu comme ça. Il lui laisse donc un peu de temps avant d'ajouter que les jeunes femmes les plus désireuses sont souvent celles qui rougissent le plus facilement...
Elle fini par lui offrir du bout des lèvres un c'est vrai comme s'il s'agissait de la boîte de Pandore qu'il venait d'ouvrir.
Une troisième considération de ce magnifique album de Lisa Ekdahl leur donna le départ. Une soirée se profile et il est temps d'y aller.


Ne te couvre pas trop petite Fleure, ça serait dommage.
Si tu veux, d'accord.

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