mardi 29 mars 2011

Se réveiller d'un long voyage dans les limbes, j'imagine que ça doit faire à peu près ça...

Voilà deux fois que je rêve d' Éloïse. Encore, oui. Voilà deux rêves que je fais, mais deux rêves particuliers. Attends, je vous explique, parce que vous n'y êtes pas...
Dans le premier rêve elle était venue me voir pour parler de quelque chose. Et au fur et à mesure qu'elle n'arrivait pas à exprimer ses idées une sorte de stress montait en elle. Et moi j'écoutais. Calmement.
Dans le deuxième rêve elle m'a suivi dans une sorte de restaurant self-service. J'ai cru l'avoir aperçue quand elle me rattrape dehors. Pour rétablir le contact.

J'ai d'abord vécu le premier rêve comme un formidable bon en avant. Pas de noirs desseins ici. Plus de querelle, plus de plans immondes visant à une éradication totale de nos deux êtres dans une ambiance de film noir sans possibilité de retour. Non, ici, une prise de contact... et surtout, un Franck serein. Et ça, vous ne vous en rendez pas compte, vous, mais là... je savais que j'avais compris. Un beau rêve (compte tenu du back ground de mes rêves avec Éloïse, c'est même un miracle) aux relents de comédie romantiques avec en trame de fond la souffrance résorbées et la reprise de contact...
Mais surtout, un Franck bien dans ses chaussettes oniriques. Et ça... Je vous explique.
Et puis ce deuxième rêve dans lequel elle surmonte son stress et me dit plein de choses. Sur la belle fille que j'ai regardé une seconde, sur elle par comparaison perdue d'avance à l'entendre et puis sur moi.
Et puis silence. On va pouvoir parler. En paix, encore. Re-bond en avant. Ce n'est donc pas la maladie qui m'a prêté des rêves qui n'étaient pas les miens.
Et toutes ces tentatives de communications pleines d'optimisme.

Si je veux? Si je veux lui parler? La revoir?
Je souris... je souris parce que vous n'y êtes pas.
Laissez moi vous expliquer:

Ce matin, Tchouc! un micro flash devant mes yeux. Il fait donc tout noir le temps que mes yeux se réhabituent à la lumière ambiante et je vois apparaître devant moi doucement un mot. Projection (un concept de psychologie). Serait-ce mes propres envies que j'attribue à Éloïse dans ces deux rêves...? Ai-je souffert de ne pouvoir lui dire certaines choses?Voudrais-je lui parler? Peut-être.
Et pourtant je ne suis pas troublé. J'ai rêvé d' Éloïse et je regarde en moi. Ça va bien.
Peu importe le reste.
C'est tellement bon de ne pas se déchirer. J'avais...
J'avais oublié. Je sais aujourd'hui que j'avais oublié.


J'espère que vous comprenez.



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