jeudi 7 avril 2011

La quadrature du cercle. Mais plus la quadrature que le cercle. Dans les coins sombres même.

Pour la première fois de ma vie il y a quelque jours j'ai joué au jeux de l'ivrognerie chimique. Une première. Parce que s'alcooliser de tout son long pour oublier comme dans les chansons d'amours oui, je l'ai fait. Cent fois même (à bien y réfléchir je remercie souvent les éléments de m'avoir tirer de ce pas sans plus séquelles au niveau de mon foie). Mais la camisole chimique...

"- Salut mec... dit moi, t'aurais un truc dans le bar, pour ce soir si tu peux...?"
Franck ne va pas bien et il faut qu'il rappelle en fin de journée, ça va le faire. Il ne va pas bien alors il va chercher de quoi passer une bonne soirée. Non pas qu'il en ait très envie mais je te l'ai dit. Ce soir, c'est œillères. Ce soir c'est pommade. Pommade au goût de lose. Comme le petit défoncé du coin de la rue qui ne supporte pas tellement la vie alors il s'envoie un truc derrière les dents pour se laisser croire que finalement c'est cool.

Il y a quelques soirs j'ai fais ça.
Et ça n'a pas loupé. J'ai encore ce matin l'impression d'avoir été bien minable. Attendant au coin de la rue que la vie soit meilleurs.

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