mardi 12 juillet 2011

Quand j'étais petit, je montais vite les escaliers, en donnant des coups derrière moi. Pour ne pas qu'Ils me prennent.

C'est cet étrange rêve érotique qui m'a mis la puce à l'oreille. Un peu comme si tu te mettais à côté d'un bellâtre pour mettre en évidence ta laideur.
Je ne sais même plus qui j'ai tué cette nuit. Avec quelle arme. Avec quel objet contondant. Quel plaisir ça m'a apporté.
J'en ai tué combien?
J'ai rêvé de sexe cette nuit. Un rêve pornographique. Une délicieuse pornographie un peu arrondie par les angles d'une ivresse que je connais bien. Un rêve dans lequel j'étais séduit par une femme qui me voulait pour elle seule. Je la séparais donc du groupe pour l'asseoir sur le lit, m'agenouillais entre ses cuisses, et me mis doucement à goûter son sexe. Les gens qui étaient là regardait comme quelque chose d'impudique mais de trop érotique pour s'en priver.
Je me suis réveillé avec cela. Avec la chaleur de ses cuisses sur mes joues et le poids de ses jambes sur mes bras. Et sa taille entre mes mains. Et j'ai essayé de me rappeler qui j'avais tué juste avant dans un autre rêve. Et combien j'en avais tué.
Au début de mon adolescence je me suis rendu compte après avoir fait un rêve que la plupart des choses dont je rêvais étaient des cauchemars. Toutes ces nuits à rester enfermé dans un labyrinthe poursuivi par un être malfaisant dont on sent l'aura qui grandit n'était donc pas quelque chose dit "de normal".
Peut-être aussi que lorsque j'étais blotti sur un côté du lit, le visage tourner vers l'extérieur pour ne surtout pas voir ce qu'il y avait derrière moi, ce n'était pas "normal" non plus.
Aujourd'hui lorsque certaines personnes me racontent leur rêves je les trouve terrible parfois. Mais au fond je ne peux pas m'empêcher de sourire en pensant à petit Franck le psychopathe, au bord de son lit faisant semblant de dormir pour ne pas énerver les choses malfaisantes qui se trouvent juste derrières lui qui ont pris tout le reste de la place sur le lit.

Il y a quelques jours j'étais un tueur en série. ça m'a permis de comprendre en situation réelle comment un tueur psychopathe choisissait ses victimes. Lorsque je me suis fait prendre, heureusement j'ai pu tuer au couteau trois ou quatre personnes avant d'être immobilisé.

1 commentaire:

  1. Je me souviens quand j'ai rêvé que tu étais mort, c'était drôle et franchement bizarre. J'avais jamais rêvé de la mort de gens que je ne connaissais pas. Twitter rend fou.

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