mardi 9 novembre 2010

T'es un bon soldat. Soit fier.

 "… tu m'as manqué, Franck." Et Eloïse se jette dans mes bras maladroits pour exprimer son affection de franche camaraderie. Et si j'ai perdu l'équilibre une seconde, c'est parce que ce n'est pas elle que je reçois dans mes bras. C'est cette immense vague de réminiscence. Le souvenir de quelque chose d'énorme. Quand on était pas que des potes. Quand on essayait d'être autre chose.

Alors oui, j'ai beaucoup compter, oui je suis quelqu'un de particulier. Et ces aveux qu'on ne fait que lorsque tout le reste est bien mort sonnent comme un glas chez moi. Un truc que j'avais réussi à ranger quelque part à côté. Alors c'est re-la-fin? Ou... encore plus, je sais pas? Je vais devoir recommencer ma thérapie? C'est à ça un peu que je pense, là.
Ça me fait une belle jambe lui dis-je parce que je peux difficilement être adroit, tout de suite.
Merci pour le service rendu à la Nation, Franck.

Nous te feront un hommage à titre posthume. Promis.
Si on y pense.

2 commentaires:

  1. Surement qu'à elle aussi, ça lui fait de grandes vagues de réminiscences. Et surement qu'elle a eu du mal à les quitter tes bras, ce jour-là. Du coup.
    Non ?

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  2. Je crois que vu la situation ce qu'elle a dans la tête je n'ai plus à en tenir compte. Je sais qu'elle sait penser à elle quand il faut. Je dois aussi faire de même. C'est d'elle que je tiens cette leçon. Leçon qu'elle m'a donné à plusieurs reprises.
    Mais oui, surement qu'elle a eu du mal à quitter mes bras ce jour là.

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