lundi 31 mai 2010

Mais quel mal me pris de m'éprendre de lui...

Ce sont ses épaules vaillantes qui me pèsent sur les yeux.
Son regard vif et certain qui m'a perdu entre ses bras. Sa virilité tient à sa conviction. Et de virilité il en possède plus que les autres, même si de temps à autre ses yeux se détournent parce qu'ils ont vu le doute.
Et il est plus beau encore.
Quel mal me pris de m'éprendre. Il suffit que ses mains se posent sur moi pour me sentir possédé par lui et alors je ne m'appartiens plus et c'est délicieux. Je n'ai plus de droit aucun sur moi parce que je sais qu'il saura me posséder complètement.
Je ne sais pas toujours qui je suis et pourtant, lui il le sait. Je ne sais pas de quoi je suis capable quand on fait l'amour, mais lui le sait. Et tout ce qu'il me demande je peux le faire. Parce qu'il le sait.
C'est ça que j'ai vu dans ses yeux dès qu'il s'est mis à me regarder. Il lui a suffit de se retourner pour m'avoir. Il m'a suffit d'une seconde pour devenir entièrement à lui. Je ne voulais pas parce que je savais mais il ne m'a pas laisser choisir. Il m'a regarder tu comprends. Que pouvais-je faire...

Il m'a dit de rester. Il m'a dit de venir. Il m'a dit de m'asseoir. Et il a terminé sa bière.
Il s'est tourné, a sourit, et a demander mon nom. Je lui ai répondu. Et j'ai ouvert la bouche pour lui parler. Et il m'a répondu que c'était dommage de s'en aller maintenant et il m'a dit qu'il écoutait si j'avais un truc que je voulais dire. Je lui ai répondu que non, qu'il avait bien fait parce que je ne voulais pas vraiment partir. Il m'a dit que lui non plus.

Ce sont ses épaules qui me parlent encore. Volontaires. Qui me jurent de me porter dès que je n'aurais pas la force de tenir debout. Ses yeux jurent de lire en moi lorsque je dors. Et ses mains me guidaient pour me laisser fermer les yeux. J'avais alors le goût de la liberté. Le goût a son odeur et je regarde le mur blanc de mon appartement en écrivant dessus son nom. Pour agrandir les murs de la pièce. Pour entendre la musique plus fort et sentir à nouveau les choses avec plus de vie.
Le temps qui a passé ne change rien à l'affaire. Je vois toujours son nom écris sur ce mur. Et la liberté a toujours le goût de sa bouche et la douceur de ses mains.

Et la force de ses épaules qui jure encore de me porter dès que je ne pourrais pas tenir debout.

8 commentaires:

  1. T'es bi ?

    Tu n'avais rien à lui raconter...mais maintenant on dirait que oui....

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  2. Moi j'pourrais jamais coucher aik un nana.

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  3. Je l'ai bien fait, moi... et je n'ai jamais regretter.

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  4. Tu veux dire : t'as couché avec une nana ? C'est ça que tu as fait ?

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  5. Si t'as aimé coucher aik un mec pourquoi tu ne recommences pas ?

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  6. oui... c'est ça que j'ai fais. J'ai couché avec une femme.

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  7. ah espèce d'espiègle ! Je me disais aussi....mais sinon je t'aurais compris, je ne déteste pas coucher avec un homme.....tu ne sais pas ce que tu manques puisque ça semble être de la pure fiction ton récit :)

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  8. t'es un petit rigolo toi hein ? Tu aimes bien rigouler, faire l'andouille, t'es pas un pétochard toi. (je pratique mon français de France).

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