jeudi 10 juin 2010

Au pays de Bambi

Il faut que je comprennes que tu vois, à chaque fois que je te tire dans les pattes, aujourd'hui, quelques soient les raisons, c'est parce que t'aimes quand-même. Que t'es encore là. Tout ça, quelqu'un de fort me dirait surement que c'est parce que je vis encore dans une jolie bulle avec Candy, mec.
Mais tu vois, même dans Candy si t'écoutes bien la chanson il y des méchants aussi et des moments difficiles. Et ça j'ai jamais voulu l'admettre parce que pour moi ça se fini toujours bien.
Alors quand on dit que c'est fini, et même si je suis super d'accord parce que c'est mieux que de s'envoyer du cyanure dans les veines c'est mon cerveau qui parle alors que mon ventre lui espère encore, là, comme je te parles, que ça va se terminer bien parce que c'est pas possible que ça finisse comme ça.
Parce qu'un gosse est lové dans la douce chaleur de mes entrailles. Et c'est pour ça que j'ai mal au bide peut-être, je me dis.
Parce que c'est tellement inconcevable qu'il y ait une fin comme ça pour ce gosse que j'ai pas trouvé d'autre solution: lentement je déplace mes tripes pour les enrouler autour de son cou, dans mon ventre. Et je sers mon ventre. Je sers fort. Pour tuer le petit garçon.
Pour le faire taire parce que peut-être qu'on se trompe et peut-être que ça existe les choses qui se finissent mal. Oui tu sais ça toi.
Moi je ne le savais pas. Et c'est peut-être ça mon problème.
Mais ne t'inquiète pas. Je sers le ventre et bientôt ça sera fini.
Bientôt j'aurais compris.